HANDICAP CHEZ LES INTERNES
“Nous avons le devoir moral de lever les obstacles à la participation et d’investir des fonds suffisants et l’expertise nécessaire pour libérer l’immense potentiel des personnes handicapées.”
Stephen Hawking
Le handicap a été défini pour la première fois en 2005. Cette définition du Code de l’action sociale et des familles décrit le handicap comme « toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant ». (Article L114)
Cette première prise de conscience collective, a depuis, étérenforcée par d’autres définitions et classifications. L’Organisation Mondiale de la Santé, a notamment fourni un rapport sur le handicap dans le monde en 2011 évaluant, pour la première fois, la prévalence du handicap (estimée à environ 15%) et fixant des axes d’amélioration à atteindre, avec, entre autre un volet sur les obstacles à l’accès à l’éducation et à l’emploi.
Ces premiers pasrestent néanmoins insuffisants, le sujet du handicap étant encore trop souvent délaissé voire oublié. Ainsi, ni le « Rapport sur la santé des étudiants et jeunes médecins » du Conseil Nationale de l’Ordre des Médecins de 2016 (2), ni le « Rapport sur la santé des professionnels de santé du 9 octobre 2023 » (3)n’évoquent cette thématique.
Le premier objectif de cette contribution est donc de replacer au centre des débats, ce sujet prioritaire et d’attirer votre attention sur les axes d’amélioration souhaités pour les internes ayant un handicap.
CONTRIBUTIONS DE L’ISNI :