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AERIO – Association d’Enseignement et de Recherche pour les Internes en Oncologie
Président : Aurélien GOBERT (aerio.oncologie@gmail.com)
www.aerio-oncologie.org / b @AssoAERIO
PRÉSENTATION DE LA SPECIALITÉ
L’oncologie médicale est une spécialité située au carrefour entre biologie du vivant (thérapies moléculaires ciblées, oncogénétique), médecine transversale (prise en charge clinique multi-organes), soins de support, soins palliatifs, ou encore psycho-oncologie. En pratique, l’internat permet avant tout de se former à la prise en charge des patients hospitalisés. Pour les patients en cours de chimiothérapie, il s’agit essentiellement d’évaluer la tolérance du traitement, évaluer régulièrement l’évolution du cancer, s’assurer de l’absence de faits nouveaux qui contre indiqueraient l’administration de la chimiothérapie prévue, adaptation des doses de chimiothérapies, coordiner des soins au domicile, réaliser une évaluation psychologique (voire psychiatrique) et sociale. Les urgences en cancérologie sont particulièrement variées et dépassent largement la neutropénie fébrile et l’embolie pulmonaire. Elles font souvent appel à des gestes interventionnels (endoprothèses, stomies, endoscopies…), en complément des gestes faits en salle par les internes : ponctions lombaires, pleurales, d’ascite… Les activités de consultation en autonomie ou en aux côtés d’un sénior se développent progressivement et permettent d’envisager la mise en place des bilans diagnostiques, le suivi des patients. A côté de l’hospitalisation en salle proprement dite, les activités d’hôpital de jour et de consultations permettent donc aux internes d’être en contact avec d’autres aspects de la discipline et notamment l’activité ambulatoire. De plus, la prise en charge des patients en fin de vie nécessite une réelle expertise de l’oncologue médical tant pharmacologique que psychologique. Les équipes de soins palliatifs se sont largement développées et sont d’une aide importante tant pour les patients que pour l’interne
L’oncologie se pratique en équipe, les décisions sont prises en réunions pluridisciplinaires (pathologistes, radiologues, chirurgiens, radiothérapeutes et spécialistes d’organe) dans lesquelles l’oncologue joue souvent le rôle d’expert et de coordonnateur. L’étroite collaboration avec ces autres disciplines est une des richesses de la spécialité. Les perspectives de carrières sont nombreuses tant sur le plan hospitalo-universitaire que libéral ainsi que dans dans l’industrie pharmaceutique. Les internes d’oncologie ont des associations très actives (en oncologie médicale, AERIO, AJORA, ANOORM, ANEICCOH, ASIO… sites web via Google), présentes à peu près partout en France, et qui participent notamment à des formations pour les internes, à l’échelon local et national. N’hésitez pas à les contacter pour leur demander conseil! Compte tenu de la proximité de la biologie, il est souvent demandé aux oncologues de valider un M2- recherche avant le clinicat. Néanmoins, étant donné la transversalité de la discipline, d’autres champs d’application peuvent être explorés pendant le M2 (éthique, statistiques, biologie fondamentale,…). En recherche clinique, les standards thérapeutiques évoluent sans arrêt, et l’oncologie médicale française est l’une des rares spécialités à être à l’origine d’avancées internationales chaque année. Tout cela fait de l’oncologie médicale une spécialité transversale et stimulante, riche en contacts humains, située à l’opposé de l’image couramment véhiculée.
Points positifs
Discipline transversale, coopération multidisciplinaire,
richesse des contacts humains,
variété des modes d’exercices , discipline dynamique
(recherche clinique, innovations thérapeutiques
et des réseaux de soin)
Points négatifs
Prise en charge de patients souvent polypathologiques,
horaires conséquents, pas d’actes
techniques
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