Vécu psychologique de l’épidémie COVID-19
Voici les premiers résultats de l’étude menée sur les internes en médecine pour connaitre l’impact psychologique de l’épidémie.
47,1% des internes présentent des symptômes d’anxiété, 18,4% des symptômes dépressifs, 29,8% déclarent présenter des signes de stress post-traumatique.
Ces résultats montre un impact très péjoratif de l’épidémie de COVID sur la santé mentale des internes en médecine.
Ces résultats sont détaillés par discipline médicale et retrouvent une fréquence forte des symptômes dans toutes les spécialités.
Les résultats sont comparés à l’étude de 2017 et montrent une augmentation de la fréquence de ces symptômes.
Analyse
L’épidémie a été très anxiogène pour les internes. L’arrivée d’un virus inconnu, la réalisation de nouvelles prise en charge de patient dans des états graves, la surcharge de travail, le manque d’encadrement, de tests de dépistage et de matériel de protection a accru le stress de ces jeunes professionnels. Retrouvez leurs témoignages.
Déjà en 2017 l’état psychologique des internes s’était révélé précaire. La surcharge de travail, le manque de formation et l’isolement face au responsabilité en sont les premières causes.
Cauchemars, reviviscences, impressions de ne pas arrivé à faire face, ne pas pouvoir en parler, irritabilité, colère, anxiété, tristesse… cette étude montre que ces symptômes sont très présents chez les internes.
Méthode
Étude réalisée par un questionnaire en ligne relayé par le réseau de l’ISNI et les réseaux sociaux.
Adressé aux internes en médecine de toutes les spécialités, 892 d’entre elles e eux ont répondu entre le 20 mars et le 11 mai 2020.
Trois échelles validées et utilisées dans les études de psychiatries ont été utilisées :
HADS pour détecter les symptômes d’anxiété et de trouble de l’humeur (symptôme dépressif), l’IES-R pour les symptômes de stress post-traumatique.
Les résultats HADS sont comparés aux résultats de l’enquête de 2017. Le seuil de 8 sur ces échelles indique une symptomatologie probable, de 11 un seuil certain.
Tél. Justin Breysse (président) : 06 50 67 39 32
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étude très utile car le stress d’usure compassionnelle (ou vicariant) de confrontations constantes avec la souffrance d’autrui … peut très souvent être à l’origine d’une souffrance psychologique plus ou moins importante et plus ou moins tardive appelée traumatisme vicariant (ou secondaire par effet de contagion du traumatisme). Les effets de la traumatisation vicariante se cumulent avec le temps et peuvent conduire à l’état de stress compassionnel : meilleures mesures de prévention du stress vicariant : http://www.officiel-prevention.com/protections-collectives-organisation-ergonomie/ergonomie-au-poste-de-travail/detail_dossier_CHSCT.php?rub=38&ssrub=164&dossid=188